Il faut se projeter au début du XIXe siècle pour comprendre quand commence l’histoire des chemins de fer avec la construction de la première traction à vapeur.
Clore nos yeux et donner le libre cours à notre imagination. Laisser nos cinq sens apprivoiser la présence de cette bruyante machine et s’abandonner aux sensations de vitesse et de vertige qui nous mèneront au bout de notre route.
Soudainement, une représentation mentale de la motrice m’empreint de nostalgie et de mélancolie. Elle prend vie devant moi.
S’élançant à vive allure, la locomotive à vapeur semble sortir tout droit d’un vieux film d’époque. Suivis par une brume épaisse et blanchâtre, les wagons s’élancent dans une course endiablée contre le vent et les éléments.
Cette grande dame qu’il faut alimenter en charbon est très gourmande, et le va-et-vient des pelles des ouvriers dans la chaudière est constant.
C’est à ce rythme effréné que le train traversera les paysages, les villages et les forêts en suivant sans faille le rail qui le mènera à destination.
Dans un bruit assourdissant et tout en faisant retentir son sifflet perçant, la locomotive fonce tout droit vers des horizons lointains que j’imagine magiques et féériques.
Et c’est avec envie en regardant ce train au loin, qui mon esprit s’envahit de chimères et d’histoires rocambolesques qui me transportent dans d’autres époques et dans d’autres lieux merveilleux.
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